Le mois de mai en revue: mes albums favoris!

Bonjour à tous!

Je cherchais une façon de garder ce blogue actif sur une base régulière. Après réflexion, j’ai décidé que j’allais faire un résumé/review des albums que j’ai vraiment aimés à la fin de chaque mois; je vais commencer par mai vu que nous sommes à la fin du mois. Mes reviews incluront seulement les albums qui sont sortis durant le mois en question. Pour ceux qui se posent la question, j’écoute en moyenne entre 20 et 25 new releases par mois donc je crois que je devrais sélectionner entre 5 et 7 albums par mois.

Je vais, comme d’habitude, terminer l’année avec mon Top annuel d’albums (on n’est pas encore là, mais tsé! LOL). D’ailleurs, pour la 1ère fois ever, mon Top de l’année 2020 sera en ordre de préférence. Ça ne sera pas évident, mais je vais tenter l’exercice.

Donc, voici mes choix pour mai (en ordre de sortie)! Notez que mes écoutes sont évidemment récentes donc mon opinion pourrait changer avec le temps. J’ai donné une note (peut-être provisoire) sur 10 pour chaque sélection. Il n’y aura pas grand-chose en bas de 8/10 dans cette série mensuelle puisque ce sont mes albums favoris du mois!


I Break Horses – Warnings

Je suis fan de I Break Horses depuis plusieurs années et je dois admettre qu’ils se sont surpassés avec cet album magnifique! L’attente aura été longue (6 ans), mais le résultat ne déçoit pas! J’ai l’impression que c’est l’album que Maria Lindén (la leader du groupe) a toujours voulu faire. Si vous aimez la musique électronique avec des influences Shoegaze/Dream Pop et beaucoup de reverb, difficile de faire mieux que ce band suédois! De la belle musique brumeuse pleine de textures en noir et blanc. Possiblement leur album le plus dark (avec des thématiques comme le suicide), mais leur plus épique aussi! Death Engine est ma chanson favorite de 2020 à ce jour! 9/10


Chip Wickham – Blue to Red

Une toute nouvelle découverte pour moi et mon album Jazz favori de 2020 so far! Très moody! Une chose que je trouve intéressante sur cet album (parmi tant d’autres) est l’utilisation marquée de la flûte et de la harpe comme instruments d’avant-plan. Je commence à réaliser que j’aime beaucoup le timbre de la flûte dans le Jazz; je trouve que cet instrument a quelque chose de rassurant! Ceci étant dit, Blue To Red est un album rafraichissant qui me donne l’impression étrange d’être dans un film des années 60s! 🙂 Influencée par le « Jazz spirituel » d’Alice Coltrane, il s’agit d’une œuvre thématique qui aborde le sujet délicat du changement climatique sans tomber dans le pessimisme. 8.5/10


Erik Hall – Music for 18 Musicians (Steve Reich)

Je ne connaissais pas Erik Hall avant cet album, mais Music for 18 Musicians de Steve Reich est une de mes pièces de musique contemporaine favorites de tous les temps alors par défaut, j’ai tendance à remarquer toutes nouvelles versions qui arrivent sur le marché. Ce qui m’a intrigué avec cette version c’est que contrairement à la norme, Erik Hall a enregistré la pièce complète à lui seul avec seulement des synths, un piano préparé, une guitare électrique et sa voix « processed ». Je trouve que le résultat est vraiment impressionnant et j’ai dû écouter cette pièce des centaines de fois (plusieurs versions)!! Je n’en reviens pas du travail qu’il y a dans ce recording! Ça donne vraiment une nouvelle perspective du chef-d’œuvre de Steve Reich. 8/10


Golden Retriever & Chuck Johnson – Rain Shadow

J’ai toujours eu un faible pour la musique « ambient » expérimentale. Golden Retriever est un duo que j’ai découvert assez récemment; ils utilisent surtout des synth modulaires et…de la clarinette (Bin oui! Un des deux membres est clarinettiste). Cet album met également en vedette le guitariste Chuck Johnson qui apporte de nouvelles textures au paysage sonore planant de Golden Retriever. C’est de la musique assez « statique », parfois proche du « drone » (certains éléments me rappellent un peu la musique de György Ligeti). Très cosmique et aussi très méditatif comme expérience…8/10


Philip Glass Ensemble – Music in Eight Parts

Early work (autour de 1970) de Philip Glass dont le manuscrit avait été vendu à l’époque, mais qui a récemment refait surface dans une enchère. La pièce a donc été réenregistrée pendant le confinement (chaque musicien a enregistré sa partie à la maison) mais c’est toute une chance de pouvoir entendre ce qui fut probablement une des toutes premières pièces dans ce style de composition; style exploré davantage par Glass dans le classique Music in Twelve Parts et dans son chef-d’œuvre, Einstein on the Beach. Notez qu’il s’agit plutôt d’un EP puisqu’assez court (un peu plus de 20 min) mais un trésor historique pour les fans de Philip Glass et du mouvement minimaliste. 8/10


Linda Guilala – Espacio de Tiempo (2009-2019)

Parfois, tu découvres un band que tu aimes tellement que ça en devient presque émouvant! J’ai eu un méchant coup de foudre pour ce merveilleux band Espagnol qui mélange l’électro-Pop avec le Shoegaze, le Dream pop, l’expérimental et le noise pour créer une tapisserie de sons unique. Si vous aimez Au Revoir Simone et Ladytron mais avec une touche de My Bloody Valentine et de Lush (et même Chromatics) parfois beurré avec une bonne couche de guitares noisy à la Psychocandy de Jesus & Mary Chain, ce band est pour vous! Cette compilation exhaustive est possiblement leur meilleur album (quoique je suggère fortement d’écouter le sublime Psiconáutica); ce qui est plutôt rare pour une compilation. 9/10


Deerhoof – Future Teenage Cave Artists

Deerhoof est un des bands avec le son le plus unique qui soit. Un mixe sans compromis de Noise-Pop et d’Avant-Garde bien à eux qui transcende toutes descriptions ! Chaque album est un évènement en soi; pour moi et pour les fans de musique expérimentale du moins! C’est un band plutôt étrange but in a very good sense! Toujours assez similaire (certains éléments au niveau des arrangements reviennent d’un album à l’autre) mais toujours différent en même temps! Cet album est quand même un des plus accessibles même si peut-être un peu sombre…somehow! 8/10

Merci de m’avoir lu et zénitude à tous!

J. Bannon

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